Tout le monde sait ce qu’est la peur, mais mal employée, elle est une sacrée entrave à notre liberté de vivre la vie de nos rêves.
Comment s’en affranchir ? En le décidant ! En fait, ce n’est pas aussi simple ! Déjà de quoi avons-nous peur ? Des araignées ? De parler en public ? De sauter à l’élastique ?
Une fois la liste établie (vous pouvez la compléter à volonté …), une question se pose … Pourquoi ?
Pourquoi j’ai peur de parler en public : J’ai peur de me tromper et de paraître idiote. J’ai peur de bafouiller et finalement d’être ridicule ! Tout compte fait, j’ai peur d’être ridicule ou pas à ma place !
Donc comme un enfant de 4 ans, je me pose une fois de plus la question … Pourquoi ne serais-je pas à ma place ? En fait, je n’ai pas de vraie réponse à cette question. Car en toute honnêteté si je suis là où j’en suis aujourd’hui, c’est que je le mérite, enfin, mériter signifie un système de dualité entre le bien et le mal. Donc, si j’en suis là je me dis surtout pourquoi pas ? Nous sommes tous égaux donc tout est possible. Mais pour cette prise de conscience, j’ai suffisamment d’estime de moi m’aime ! (merci d’éviter de penser que c’est plus facile avec l’argent, la leçon est juste différente … en ferais-tu beaucoup si tu étais milliardaire ? ou passerais-tu ton temps à buller ?)
La peur se déguise sous bien des formes. Elle peut avoir l’apparence de haine, de jalousie… Elle est finalement le reflet intérieur que je ne suis pas tranquille avec qui je suis, ça remet une fois de plus en cause ma légitimité.
La haine est la peur de l’autre, de la différence, de l’inconnu. Nombreuses sont les réactions de haine et de mépris. Les conséquences sont, que je me sens supérieure par rapport à l’autre, en le rabaissant. Une fois de plus, je suis dans la comparaison. Une fois de plus, j’ai peur de ne pas savoir faire face à cet inconnu, alors, autant lui prouver le contraire et lui montrer qui fait pipi debout.
La jalousie, quant à elle, est un sentiment d’envie vis-à-vis de l’autre. Elle est juste le symptôme clair et précis que je ne me sens pas aussi brillant, intelligent, beau que l’autre. Je me trouve des excuses à cela. C’est normal, avec des parents aussi riches … C’est facile pour lui …. Dans ces circonstances, j’oublie que je suis capable de faire autant voire plus. J’oublie mes propres capacités, et les choix que j’ai faits pour être là où je suis aujourd’hui.
Toutes ces situations montrent que lorsque j’entretiens la peur, j’oublie ma propre lumière, mon divin potentiel. Je mets certaines personnes sur un piédestal, alors qu’en réalité, ils vont tous au toilettes évacuer leur déchets, ils se lavent, sont malades, vomissent. Ils ont des boutons, des rougeurs, pleurent quand ils sont tristes, ils sont parfois désabusés perdus. Je ne vois que la bonne partie d’eux. J’oublie que nous sommes pareils, des êtres lumineux et divins.
Alors comment faire me diras-tu ? Ne t’occupe pas des autres, occupe-toi de toi. Fais les choses avec le cœur ou ne les fais pas. Peu importe la destination, seul le chemin du cœur est important, et il te mènera loin, car c’est celui que tu auras choisi.
Avant de faire un choix, demande-toi ce qui te porte. La peur, ou la joie ? Le cœur ou la rancœur ?
La peur attire la peur, l’amour attire l’amour. Que veux-tu semer maintenant ? Es-tu la peur ou le cœur ?